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Interview croisée autour du flexitarisme

Interview croisée autour du flexitarisme

À partir du 11/04/2019


Manger moins de viande en diversifiant davantage ses sources de protéines, le flexitarisme est l’un des nouveaux sujets de prédilection de Biocoop, à l'honneur en magasins jusqu’au 30 mars. L’occasion de donner la parole à Julia, consommatrice bio, auteure du blog Les Cookines, et Mathieu Gaborit, responsable filière végétale chez Biocoop. Interview croisée.

 

Manger moins de viande en diversifiant davantage ses sources de protéines, le flexitarisme est l’un des nouveaux sujets de prédilection de Biocoop, à l'honneur en magasins jusqu’au 30 mars. L’occasion de donner la parole à Julia, consommatrice bio, auteure du blog Les Cookines, et Mathieu Gaborit, responsable filière végétale chez Biocoop. Interview croisée.

 

3 questions à…

Julia, auteure du blog de recettes culinaires Les Cookines

et

Mathieu Gaborit, responsable filière chez Biocoop

 

ITW_croisée_Biocoop

 

 

Que vous inspire le flexitarisme ?

 

Julia : Le flexitarisme est un régime alimentaire qui m’intéresse, par ses possibilités d’associations. C’est d’ailleurs par le goût que je me suis initiée à ce mode d’alimentation. Depuis quelques années, je me soucie aussi de la qualité et de l’origine des produits que je mets dans mon assiette. Une prise de conscience qui m’a amené à revoir ma manière de consommer, en privilégiant notamment les produits bio, locaux et de saison et en limitant mon apport en protéines animales. Je suis une flexitarienne convaincue ! 

 

Mathieu : Pour moi, le flexitarisme, c’est prendre conscience que la sur-consommation de viande est mauvaise pour l’environnement et à l’origine de dérives. Pour preuve, dans les élevages intensifs industriels, les animaux sont bien souvent réduits à n’être que de simples biens de consommation. Dans nos assiettes, le régime flexitarien est synonyme de couleur et de variété. Et sur un plan plus professionnel, parler du flexitarisme est l’occasion de mettre en avant le travail de création de filières réalisé par Biocoop depuis plus de 30 ans ! 

 

Quels aliments privilégiez-vous dans la cuisine flexitarienne ?

 

Julia : Je suis une adepte des graines oléagineuses, des légumineuses ou encore des céréales ! Ces aliments sont de très bonnes sources de protéines végétales et des alternatives idéales à la viande ou au poisson. Cette diversité de produits est une véritable source d’inspiration, en cuisine. Du plat de grand-mère revisité à l’élaboration de recette crue, le régime flexitarien n’a de limite que mon imagination ! Les lentilles – corail, blondes, verte, beluga… - les pois chiches, le riz complet et plus récemment le millet font partie des aliments de base de mon alimentation flexitarienne

 

Mathieu : Les lentilles vertes, le quinoa et les pois chiches ! Trois produits cultivés au sein des groupements de producteurs bio, partenaires de Biocoop. Les pois chiches et les lentilles sont issus de filières bio 100 % françaises et localisées en Bourgogne, Champagne, Ile-de-France ou encore Poitou Charentes. Quant au quinoa d’Anjou à marque Biocoop, il pousse dans la région du Pays de la Loire. Sans gluten, ce dernier est conseillé aux personnes présentant une intolérance. Tous ces produits sont disponibles en magasins en vrac, en conditionné et au naturel. 

 

Et le flexitarisme en bio, ça vous parle ?

 

Julia : « Cela fait cinq ans que je ne consomme que des produits bio, à la maison. Par conscience écologique. Quand on se soucie à minima de la planète, adopter une alimentation biologique et flexitarienne, va de soi. Et contrairement aux idées reçues, manger bio ne coûte pas forcément plus cher. Tout dépend de la manière dont on consomme. Pour ma part, j’évite les produits industriels, je privilégie les achats en vrac – plus économiques – et je cuisine ! 

 

Mathieu : Chez Biocoop, les légumineuses et autres céréales, base de l’alimentation flexitarienne, sont bien évidemment cultivées en bio et, tout ou partie, ‘relocalisées’. C’est-à-dire, produites ‘au plus près’ des lieux de consommation afin de limiter l’impact carbone des produits. Ces cultures bio apportent aussi de la biodiversité dans les champs et permettent des rotations [de terres agricoles] diverses et plus longues. Sur le plan économique, ces cultures sont une source de revenus complémentaires pour les agriculteurs bio. En plus d’être bon pour l’environnement, végétaliser davantage son assiette avec des produits bio, issus de la relocalisation, créé du lien social et de l’emploi en zone rurale. 

 

 

Découvrez la recette bio et de saison de Julia, extraite de son blog Les Cookines :

Le lentillesotto aux topinambours et carottes jaunes 

 

Pour 4 personnes :

 Temps de préparation : 10’

Temps de cuisson : 45’

 

Ingrédients :

300 g de mélange de lentilles (ou lentilles de votre choix), 300 g de topinambours, 150 g de carottes jaune, 40 cl de vin blanc sec ou de rosé, 2 gousses d’ail, 2 c. à s. d’huile d’olive, 1 bouquet de persil, 1 poignée de noisettes, 40 g de parmesan, sel et poivre, eau.

Préparation :

Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile. Y faire revenir l’ail écrasé quelques secondes.

Verser les lentilles et les légumes pelés et coupés en cubes. Saler et poivrer généreusement.

Recouvrir avec le vin et porter à ébullition. Laisser cuire pendant 30-40 minutes à feu moyen en remuant et surveillant régulièrement. Ajouter régulièrement de l’eau au fur et à mesure de l’évaporation.

En fin de cuisson, incorporer le persil ciselé et le parmesan râpé. Bien mélanger. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire.

Servir agrémenté de quelques noisettes concassées. Bon appétit !

Retrouver cette recette sur le blog de Julia - Les Cookines

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